Excerpt from «Playing the World Fair»
«We now come up to the threshold of the first room. Above the door there is an inscription in gold lettering against a crimson background : FOR FATHER PROSPER ENFANTIN. We experience a range of emotions spanning from curiosity to apprehension. In the middle of the room a heap of obscure machines has been laid, apparently haphazardly, upon a low platform.
Possibly one of us will freeze on the spot on beholding a black frame placed upright amidst the other artefacts. The frame contains a pane of stained glass reflecting our image back to us. Beneath the frame one gets a glimpse of the corner of a torn image. We do not attempt to look at it.
Further along, we might walk towards a closed box placed upon a pile of objects. Before, it seems the box used to open and close quite easily thanks to a sliding mechanism. However the valve has become jammed through wear and tear, making it impossible to see what is inside. There are shards of broken mirror on the platform next to the box. This object makes us feel uncomfortable. We move a few steps away from it.
At this point, considering the circumstances, one might feel uncertain whether or not to pursue the visit any further. If this was the case, one of us might turn back, leave the museum and spend the rest of his/her personal hour going over what s/he has just experienced.»
Extrait de «Le Jeu de l’exposition universelle»
«Nous franchissons à présent le seuil de la première salle. Au-dessus de la porte, une inscription en lettres d’or sur fond pourpre indique : à PROSPER ENFANTIN, LE PERE. Nous ressentons une gamme d’émotions allant de la curiosité à l’appréhension. Au milieu de la pièce, un amoncellement de machines dont nous ne pouvons deviner l’usage a été disposé sans logique apparente sur une estrade peu élevée.
Il est possible que l’un de nous se fige face à un cadre noir posé verticalement au milieu des autres artefacts. Le cadre enserre un panneau de verre teinté qui reflète notre image. Sous le cadre, on aperçoit le coin d’une image déchirée. Nous n’essayons pas de la regarder.
Plus loin, nous nous approchons peut-être d’une boîte fermée, posée sur un monceau d’objets. Il semble qu’un mécanisme coulissant permettait d’ouvrir et de fermer la boîte assez facilement, autrefois. À cause de l’usure, ce clapet est grippé, et nous ne pouvons savoir ce qui se trouvait à l’intérieur. Il y a des fragments de miroir brisé sur l’estrade à côté de la boîte. Cet objet nous met mal à l’aise. Nous nous éloignons de quelques pas.
À ce moment, et au vu des circonstances, il nous est possible d’hésiter à continuer la visite. Auquel cas l’un d’entre nous peut rebrousser chemin, quitter le musée, et passer le reste de son temps personnel à réfléchir à ce qu’il vient de vivre.»